L’assurance vie s’impose comme le mode de placement préféré des Français, bien loin des autres formules d’investissement comme les livrets ou l’immobilier. Toutefois, pour que ce dispositif procure les rendements attendus, il est crucial de bien savoir choisir son contrat dès le départ. Plusieurs critères sont à prendre en compte avant de souscrire notamment les frais, le contrat monosupport ou multisupport ou le mode de gestion.
Opter pour le bon contrat
L’assurance vie reste un placement très avantageux notamment en raison de sa fiscalité attractive, de sa souplesse en s’adaptant à tous les profils de risques et surtout de ses rendements élevés par rapport aux autres produits d’épargne. Afin de tirer profit de tous les atouts procurés par cet investissement, encore faut-il savoir choisir le contrat le plus adapté.
Pour cela, il est d’abord nécessaire de définir son profil d’investisseur c’est-à-dire que le souscripteur cherche-t-il une rentabilité importante sans avoir peur de prendre des risques ou désire-t-il des intérêts garantis, mais limités. Il pourra faire son choix entre deux types de contrats à savoir le monosupport en fonds euro et le multisupport.
Le monosupport en fonds euro procure le maximum de sécurité en garantissant le capital. Son inconvénient est que le rendement est faible et dépasse très rarement les 2%. Ce type d’offre est surtout dédié aux épargnants qui ne désirent prendre aucun risque avec leur argent et qui sont prêts à percevoir peu de bénéfices sur leur placement.
Le contrat multisupport quant à lui fait partie des meilleures assurances vie. Les souscripteurs bénéficient de plusieurs options concernant les actifs sur lesquels ils peuvent investir leur pécule. Par exemple, ils ont la possibilité de placer une partie de l’argent sur un fonds euro sécurisé et répartir le reste sur d’autres produits plus rémunérateurs, mais également plus risqués. Parmi les autres actifs disponibles figurent les fonds communs de placement (FCP), les Organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) ou les Sociétés civiles de placement immobilier (SCPI).
Où souscrire à une assurance vie ?
Le lieu de souscription a aussi toute son importance lors du choix d’une assurance vie (voir ce Top 10). Il existe aujourd’hui une multitude d’établissements qui proposent ce type d’offres que ce soit les banques et assureurs traditionnels, les banques en ligne, les courtiers, les cabinets de conseil en gestion de patrimoine ou les associations d’épargnants. Il est recommandé d’opter plutôt pour son assureur habituel ou pour sa propre banque. En effet, chez les bancassureurs, les frais sont encore beaucoup trop élevés et les rendements sont faibles surtout s’il s’agit de contrat monosupport. Ceux qui ne veulent pas passer par leur établissement bancaire peuvent aussi opter pour les banques en ligne qui ont l’avantage de procurer de meilleures rentabilités et d’appliquer des frais plus faibles. Les associations d’épargnants sont également intéressantes grâce au niveau de rendement offert par leurs fonds euro. L’inconvénient repose sur le seuil de versement imposé.
Les frais de l’assurance vie
Lors du choix d’une assurance vie, il est capital de bien vérifier le coût des frais qui varie énormément d’un établissement à un autre. En premier lieu figurent les frais sur versements ou droit d’entrée qui sont prélevés sur chaque nouveau versement et qui coûtent en moyenne entre 3 à 5% du montant investi. Les experts préconisent de ne pas adhérer à des contrats appliquant plus de 3,5% de frais commerciaux. Ensuite, il existe les frais de gestion représentant 0,6% des sommes versées en fonds euro et 0,9% des montants investis en unités de compte. Si ces prélèvements dépassent un pourcentage annuel de 1%, il vaut mieux passer son chemin. Concernant les frais d’arbitrage, ils sont valables pour les contrats multisupports et peuvent aller de 0,5% à 1% du capital arbitré. D’autres frais sont aussi à prendre en compte notamment les frais cachés applicables aux investissements en OPCVM, les frais de sortie anticipée ou les prélèvements sociaux.
Le mode de gestion
Choisir le bon mode de gestion est crucial dans la mesure où il permet de déterminer la manière dont seront gérés les montants investis en unités de compte. Cette tâche peut être confiée à un assureur, un asset management, une société de gestion ou tout autre professionnel. Parmi les multitudes de solutions offertes aux épargnants figurent la gestion libre, la gestion pilotée, la gestion profilée, la gestion à horizon ou encore la gestion sous mandat.